top of page

Akim Zerouali

Nous avons tous cinq sens, l’un d’entre eux est toujours plus développé. Pour Akim Zerouali, c’est le toucher, surtout la matière brute qui semble être à l’origine de son art, la sculpture. Le bois y règne en maître, matière fière et vivante, à la fois, malléable et robuste dont les qualités et les résistances guident autant sa main que sa pensée ou sa volonté créatrice.

Les tentatives et les essais, les envies et les renoncements se sont succédés au fil des années jusqu’à ce que les circonstances de la vie le mettent au pied du mur ou plutôt face à son désir de sculpter et lui en donnent les moyens. Un atelier à New York, isolé de son appartement, la liberté de ne pas travailler pour gagner sa vie. Beaucoup craignent la page blanche! Pour Akim Zerouali, ce fut, à l’inverse, l’occasion d’une révélation et d’une production importante. Pour l’essentiel des totems, en tout cas des pièces verticales dressées, et en peu d’années, une œuvre, originale colorée qui pousse le spectateur vers des abîmes intérieures, souvent insoupçonnées.

La répétitivité des pièces nous pousse vers la forêt mère de chacune des œuvres, vers des cultures lointaines! Leur multitude nous rappelle que nous appartenons à un monde où l’originalité résulte d’une recherche, non de la solitude.

Ce n’est que récemment que Akim a fait le lien avec la tribu dont il descend, « les Peuls » qui depuis des temps immémoriaux sculpte des totems. Texte par C.Sportis

bottom of page