Vida Verba - Sebert

Triptyque 2022, Technique mixte sur toile, 150 * 100 cm


Huile sur toile, 202, dim. : 80*80 cm

Triptyque 2022, Technique mixte sur toile, 150 * 100 cm
Après une exposition organisée autour du concept d’un jeu de 54 cartes de tarot, en miroir avec le jeu de tarots qu’avaient créé à Marseille, André Masson et André Breton en 1941, Vida Verba a continué son travail autour des visages, des regards.
Avec cette nouvelle série de portraits, Vida Verba personnifie chacun de ces portraits en leur donnant un titre, souvent un prénom, car c’est avec bienveillance et reconnaissance de chacun ou chacune de ceux qu’elle a choisit de présenter qu’elle trace un fil conducteur pour cette exposition.
Est-ce cette bienveillance qui est la source animée d’une véritable « frénésie créatrice de visages tous dissemblables et pourtant tellement familiers ? Il s’agit en fait d'une recherche inlassable d'un regard à croiser, à questionner pour y puiser un contact rassurant » comme Vida Verba aime à introduire son travail.
En résultent des dizaines de « gueules» , expressions d’autant de personnalités et s’articulant ensuite de l’une à l’autre, au fur et à mesure de leur apparition dans l’imaginaire et sous le trait de Vida Verba.
Nous ne sommes pas loin d’un détournement du concept de la galerie d’ancêtres qui accueillent les visiteurs de certains châteaux. Tous dissemblables mais appartenant à la même famille. Comment ne pas penser à la scène finale des Enfants du Paradis de Marcel Carné? La foule, la multitude ne peut être qu’hostile si l’on ne croise pas le regard de certains et l’humanité se perd si l’on ne voit dans une foule qu’une entité non divisible?
Née à Paris d’un père russe et d’une mère iranienne, Vida Verba - Sebert vit en Martinique. Son inspiration est un subtil mélange d’imprégnation iranienne, de la Russie racontée par sa grand mère, de la France où elle a fait ses études d’architecture et de la Martinique qui l'habite. C’est la richesse de ces différences, la diversité des cultures et sa sensibilité au monde qui l’entoure qui nourrit son envie de peindre. Son imaginaire est rempli d’êtres vivant dans un monde parallèle où le dérisoire, l’insignifiant et l’anecdotique deviennent des soupapes à la réalité souvent pesante.








